Près de 150 milliards d’euros par an, voici ce que coûte le bruit à la France, selon une étude menée en 2021 par le Conseil national du bruit et l’Agence de la transition écologique (ADEME). Cette estimation prend en compte les maladies, les accidents professionnels et les hospitalisations, mais aussi la dégradation de l’état de santé, les difficultés d’apprentissage et de concentration.

Si les deux tiers du bruit dommageable proviennent des transports, routiers en tête, les bruits de voisinage sont également bien représentés, ainsi que ceux subis lors des activités professionnelles. Pourtant, des solutions existent et le prix de leur mise en œuvre est très nettement inférieur à cette somme trop lourde tant sur le plan financier qu’humain. Il est intéressant de noter que les mesures d’évitement peuvent souvent être couplées à la lutte contre la pollution de l’air, permettant alors l’aiguillage vers un avenir durable où le bien-être passe autant par la qualité de l’environnement sonore que celle de l’atmosphère.

Une précédente étude datant de 2016 chiffrait à 57 milliards ce coût, son augmentation s’expliquerait par la prise en compte du cadre méthodologique posé par l’OMS pour calculer l’impact du bruit sur la santé, envisagé à partir de preuves concrètes de sa nocivité.

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Publié le 22/07/2021 • Mis à jour le 28/03/2022

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